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Petits et grands chantiers de l'homme : carrières, voies de communications, friches industrielles, décharges ... Au début, il y a principallement
- La nécessité de stabiliser les pentes et autres surfaces, pour limiter l'action de l'érosion. - La recherche d'une « intégration paysagère » de l'ouvrage.
On peut faire appel aux semences destinées aux gazons... Mais ces variétés sélectionnées pour la finesse de la feuille, la résistance au piétinement et à diverses maladies du feuillage etc..., n'ont pas tout à fait les critères des objectifs... On peut faire appel aux semences fourragères... Mais leur pouvoir de biomasse destiné à envisager plusieurs coupes de fourrage serait-il pertinent?
Alors la graine sauvage trouve ses intérêts:
- adaptation à des conditions de sol et de climat difficiles. - réduction des quantités de semences à apporter sur le chantier (10 grammes/m², voire moins) - réduction des doses d'engrais... car à la première pluie les fertilisants devraient être lessivés vers les ruisseaux et les rivières! (Aberration écologique des pratiques classiques s'inspirant des conduites culturales agricoles intensives ...) - réduction de nombre de tontes pour un éventuel entretien...
Le semis doit se faire à la bonne saison. Elle espère, la graine sauvage, que le semeur y pense... sinon, le phénomène de dormance de certaines espèces devrait être un certain sauf-conduit si les conditions sont défavorables!
La graine se transforme en plantule...
La plante sauvage s'installe,
Bien plus lentement qu'un gazon, car elle favorise d'abord son système racinaire... Elle ne veut pas décevoir... Car c'est du long terme qui est en jeu!
Certes, elle a ses « caprices » la plante sauvage... Lumière, chaleur, sol « maigre » et plantes « compagnes », peu ou pas de fertilisants chimiques... Elle échange secrètement avec la vie microbienne du sol qui re-colonise le milieu perturbé...
Pour qu'elle réussisse son parcours, le choix et la proportion des espèces dans le mélange grainiers sera une petite alchimie que peu de personnes connaissent les secrets...Mais, avec un peu de temps, et quelques bonnes pluies de saison plus tard, enfin la plante sauvage pense à sa floraison... Un an aprés le semis, la diversité des plantes sauvages s'exprime. Avec elle le retour des insectes, premiers maillons de la chaîne alimentaire d'un milieu qui vit. Tout un écosystème qui évoluera au fil du temps. D'autres plantes sauvages s'intalleront, apportées par le vent ou la vie animale.
La biodiversité les favorisera (plantes compagnes des « cortèges botaniques » ).
Une dynamique s'installe... toute la diffèrence entre le semis d'un gazon et celui d'un « Enherbement Naturel Raisonné » ®.
N'oublions pas que le retour de la Nature passe aussi par des plantations d'arbres et d'arbustes. Haies et bosquets favorisent certaines espèces d'insectes et d'oiseaux.
Et si vous voulez aller jusqu'au bout d'une démarche écologique, n'hésitez pas à solliciter l'entreprise ZYGENE pour son aide et sa fourniture d'abris pour diverses espèces : oiseaux, reptiles, chauves souris, hérissons...
Références ZYGENE
Références bibliographiques Jardins de l'aurotoute ( Editions ACTE SUD )
Végétalisation des anciennes décharges
Galerie Photos
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